Jean-René Roy (1943- )

Astrophysicien, il est présentement directeur de l'Observatoire Astronomique Gemini qui possède deux des plus grands télescopes au monde

Jean-René Roy naît en 1943 à Saint-Hyacinthe, au Québec. Il obtient son baccalauréat de l'Université de Montréal en 1969 puis déménage à l'Université Western Ontario de London, où il décroche sa maîtrise en 1971 et son doctorat en 1973. Roy s'initie dès 1970 à l'étude des vents stellaires avant de se spécialiser dans la recherche sur les éruptions solaires pour sa maîtrise et son doctorat. Il passe d'ailleurs près d'un an à l'Observatoire Solaire de Sacramento Peak, au Nouveau-Mexique, pour collecter les données nécessaires à l'obtention de ses diplômes.

En 1973, il se joint à titre de chercheur postdoctoral au Groupe de recherches solaires de l'Institut de Technologie de la Californie où il étudie les éruptions solaires de rayons X. En 1974, il poursuit ses travaux sur les éruptions de rayons X au Laboratoire de recherches spatiales d'Utrecht, aux Pays-Bas.

Sphère liquide rouge et orangé, avec des taches plus pâles au centre et des explosions sur le pourtour, entourée d'un halo rouge

Il revient au Canada en 1975, où on le retrouve comme associé de recherche au nouvel Institut Herzberg d'Astrophysique, à Ottawa. Il réalise alors des travaux sur le Soleil dans les domaines des ondes radio, du visible et des rayons X. En 1977, il organise même un atelier sur les causes de l'extinction massive du Crétacé-Tertiaire à l'origine de la disparition des dinosaures.

Photo d'un homme portant un manteau vert et des lunettes devant un bâtiment à dôme métallique de couleur argentée

Toujours en 1977, il devient professeur d'astronomie au département de physique de l'Université Laval de Québec. Il contribue alors à la création de l'Observatoire du Mont-Mégantic (inauguré en 1978) et commence à délaisser l'astronomie solaire pour s'intéresser à l'astronomie du milieu interstellaire.

En 1982, il publie un premier livre intitulé « L'astronomie et son histoire ». La même année, il conçoit avec Yvon Georgelin et Jacques Boulesteix, un nouvel interféromètre Fabry-Perot pour l'Observatoire du Mont-Mégantic. D'autres appareils suivront par la suite.

En 1997, il devient membre du conseil d'administration du projet Gemini qui vise à construire les deux plus grands télescopes au monde. Un des télescopes sera situé dans l'hémisphère nord (à Hawaï), le second dans l'hémisphère sud (au Chili).

En 1998, il publie un essai critique sur la science intitulé « Les héritiers de Prométhée ». Il y traite du rôle joué par la science dans le développement de la culture et de la civilisation.

En 2000, il quitte l'Université Laval pour devenir directeur scientifique de l'Observatoire Astronomique Gemini Nord à Hawaï. Ses travaux portent présentement sur l'évolution des galaxies spirales, les processus de formation des étoiles massives et l'enrichissement chimique des galaxies.

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